Violences sexuelles et enfance en guerre

Projet

Les enfants sont victimes – et auteurs – de violences sexuelles dans les conflits armés, pour diverses raisons liées aux stratégies guerrières. Le projet vise à analyser ce phénomène massif et constitutif de graves crimes internationaux. Il s’inscrit dans une démarche de lutte contre l’impunité en visant à identifier les lacunes juridiques au niveau des normes primaires et secondaires du droit international pour la mise en œuvre d’une véritable responsabilité (individuelle, collective, étatique) des acteurs et sujets impliqués dans des actes de violences sexuelles contre les enfants en temps de guerre, et à rechercher les conditions d’une réparation holistique des ces violences.

Le projet, qui a démarré officiellement en octobre 2022 pour une durée de 3 ans, s’organise autour de plusieurs partenaires :

• la Chaire internationale Mukwege,
• le programme EnJeux enfance et jeunesse,
• l’ISJPS (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne-CNRS),
• CJB (Université d’Angers),
• CEPPL (Université de Liège).

Il s’appuie notamment sur l’accueil au sein du Centre de droit comparé et internationalisation du droit de l’ISJPS d’une chercheuse post-doctorante, Coralie Klipfel, pour deux ans, sur une clinique juridique conjointe entre les universités d’Angers et de Bukavu, et d’un réseau de jeunes chercheurs associés.

La recherche s’articule autour de 3 axes :

Axe 1

Le droit international appréhende-t-il de manière satisfaisante les formes et motifs des violences sexuelles commises contre les enfants et par les enfants ?

Axe 2

Comment mettre en œuvre les différentes responsabilités – pénale/civile, individuelle/collective, des groupes armés/des États – face à une impunité généralisée ?

Axe 3

Comment améliorer la réparation holistique des violences faites aux enfants ?

Équipe

Bérangère Taxil, Isabelle Fouchard et Adelaïde Blavier (responsables scientifiques), Coralie Klipfel, Julien Hellio