The Routledge Handbook of Commodification
Some goods are freely traded as commodities without question or controversy. For other goods, their commodification – their being made available in exchange for money, or their being subject to market valuation and exchange – is hotly contested. “Contested” commodities range from labour and land, to votes, healthcare, and education, to human organs, gametes, and intimate services, to parks and emissions. But in the context of a market economy, what distinguishes these goods as non-commodifiable, or what defines them as contestable commodities? And why should their status as such justify restricting the market choices of rationally consenting parties to otherwise voluntary exchanges?
This volume draws together wide-ranging, interdisciplinary research on the legitimate scope of markets and the kinds of goods that should be exempt therefrom. In bringing diverse answers to this question together for the first time, it finally identifies commodification studies as a unique field of scholarly research in its own right. In so doing, it fosters interdisciplinary dialogue, advances scholarship, and enhances education in this controversial, important, and growing field of research. Contemporary theorists who examine this question do so from across the disciplinary spectrum and ground their answers in diverse scholarly literature and divergent methodological approaches. Their arguments will be of interest to scholars and students of philosophy, economics, law, political science, sociology, policy, feminist theory, and ecology, among others.
The contributors to this volume take diverse and divergent positions on the benefits of markets in general and on the possible harms of specific contested markets in particular. While some favour free markets and others regulation or prohibition, and while some engage in more normative and others in more empirical analysis, the contributors all advance nuanced and thoughtful arguments that engage deeply with the complex set of moral and empirical questions at the heart of commodification studies. This volume collects their new and provocative work together for the first time.
Certains biens sont librement échangés comme des marchandises sans soulever de questions ou de controverses. Pour d’autres, néanmoins, leur marchandisation (commodification) – le fait qu’ils soient rendus disponibles contre de la monnaie, ou qu’ils soient sujets à une évaluation et un échange de marché – est vivement contestée. Ces marchandises « contestées » vont du travail à la terre, du vote et de la santé à l’éducation, des organes et gamètes aux services intimes, des parcs naturels aux émissions de gaz à effet de serre. Mais dans le contexte d’une économie de marché, qu’est-ce qui distingue certains biens comme non échangeables par le marché ? Ou qu’est-ce qui les définit comme marchandises contestées ? Et pourquoi leur statut devrait-il justifier de restreindre les choix de personnes qui consentent rationnellement à des échanges volontaires ?
Ce volume présente l’état de la recherche interdisciplinaire sur l’étendue légitime des marchés et les types de biens qui devraient en être exclus. En amenant diverses réponses à cette question pour la première fois, il identifie au final les études sur la marchandisation (commodification studies) comme un champ spécifique de recherche à part entière. Ce faisant, il encourage le dialogue interdisciplinaire, avance la recherche et permet l’enseignement de ce champ de recherche important, croissant et controversé. Les théories contemporaines qui examinent ces questions le font depuis diverses disciplines, diverses traditions de pensée et diverses approches méthodologiques. Leurs arguments auront un intérêt pour les chercheur.ses et étudiant.es en philosophie, économie, droit, sciences politiques, sociologie, théorie féministe, écologie, entre autres.
Les contributions à ce volume prennent des positions variées sur les bénéfices des marchés en général et les torts causés par certains marchés contestés en particulier. Certaines se positionnent en faveur d’un libre marché, d’autres en faveur de la régulation, voire de la prohibition. Certaines s’engagent dans des analyses normatives, et d’autres dans des analyses empiriques. Mais toutes avancent des arguments sérieux et nuancés qui prennent en compte l’ensemble complexe de questions morales et empiriques au cœur des études sur la marchandisation. Ce volume recueille pour la première fois ces travaux nouveaux et provocants.