Autour de l’ouvrage de Catherine Larrère, L’Ecoféminisme
Présentation
Table ronde organisée par Marta Torre-Schaub, Marie Garrau, Alexandrine Nedelec et Diane Roman, à la croisée des brunchs de l'environnement de l'axe environnement et du séminaire d'actualité éditoriale de l'axe genre.
Aucun plateau-repas n'est prévu.
Écoféminisme : le mot, longtemps peu connu en France, suscite désormais un grand intérêt. Il fait également l'objet de critiques. Des féministes s'inquiètent d'un amalgame des femmes et de la nature, et du risque d'essentialisme qu'il comporte. Des écologistes ne voient pas pourquoi les femmes seraient plus portées à s'occuper d'une écologie qui est l'affaire de tous.
On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature. Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au cœur de toutes les formes d'écoféminisme.
Avec la participation de :
- Catherine Larrère, autrice de l'ouvrage
- Serge Audier, professeur de philosophie à l’université Nice Côte d’Azur
- Julia Lambert Ferraz, doctorante en séjour de recherche à l'ISJPS (GDR Climalex), qui présentera ses travaux sur le climat, la finance et le genre.
Informations pratiques
- En ligne via Zoom
- Sur place (inscription obligatoire ci-dessous)
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, centre Panthéon
12 place du Panthéon, 75005 Paris
Aile Cujas, 2e étage, salle 216